••• Un nouveau départ. Une autre aventure. Une bouffée d'air frais qui nettoie les poumons, tout le monde en rêve à un moment donné dans son existence, pouvoir partir sur les traces d'un renouveau, un peu comme une seconde vie, complètement différente, à l'opposé de tout ce qui l'a précédée. C'est ce que je m'apprête à faire et je sais que c'est une bonne décision. Les événements se sont enchaînés à une vitesse phénoménale et ont précipités ce changement de voie, mais on a toujours le choix et même si l'on se convainc sans cesse du contraire, se confortant dans nos habitudes par peur d'en sortir et de ne plus avoir la sensation de contrôle : rien ne m'empêchera de me lancer dans une carrière de jongleur ou de chef cuisinier si jamais ça ne fonctionne pas ici de toute façon.
J'essaie de distinguer les autres voitures à travers la buée qui recouvre la vitre, puis mon regard se vide peu à peu, une longue absence s'en suit, durant laquelle je ne sais même plus ce que j'aperçois, ça doit faire deux ou trois jours que j'ai pas pioncé, et mes paupières me le font savoir en cédant à plusieurs reprises avant qu'un sursaut ne vienne me tenir éveillé à chaque fois. Je frotte mon visage, mes yeux, pensant sans doute sur l'instant que ça les aiderait à tenir cinq minutes de plus afin d'éviter de m'endormir dans ce taxi et d'avoir l'air con. Il s'agit juste d'un vieux réflexe que je ne peux empêcher quand la fatigue se fait omniprésente. Et je vois des reflets de multiples couleurs défiler en espérant que l'on soit bientôt arrivé ne pouvant lutter éternellement contre l'épuisement, probablement le seul adversaire capable de me vaincre. Le véhicule finit par s'arrêter brusquement alors que je me refais le film de ma signature de contrat, de toutes ces mains serrées, de la horde de journalistes qui étaient venus m'interroger ... Toujours un peu surpris de toutes ces choses auxquelles je ne suis pas encore habitué. Ma porte s'ouvre et le chauffeur s'écarte sur le côté pour que je puisse sortir, ce que je m'empresse de faire un peu dans les vapes, presque dans un état second. Il m'aide ensuite à porter mes bagages jusqu'à l'intérieur du bâtiment devant lequel il s'est garé, je lui lâche alors quelques billets et observe son départ avant qu'une secrétaire ne m'interpelle avec une voix légèrement désagréable, une voix de crécelle qui pourrait rapidement m'agacer. Je prends alors le sac sur mon épaule et traîne mes deux valises à côté de moi en prenant la direction de l'accueil.
Est-ce que je peux vous aider ?
Bonsoir. Oui, je suis Karl Ivarsson, une loge m'est réservée normalement.
D'accord. Un instant je vous prie.
Et là je sais pas trop ce qu'elle cherche mais elle fouille dans des tiroirs pendant un court instant, pour se redresser une fois qu'elle eût trouvé ce qu'elle voulait et me tendre une clé que je saisis immédiatement. Puis elle m'indique de l'index la direction dans laquelle se trouve ma loge en me montrant le fond du couloir.
Merci.
Et enfin, je me permets de traverser le long couloir dans un dernier effort, me dirigeant avec une joie intérieur inégalable vers cette porte sur laquelle est inscrit mon nom. Je déverrouille la serrure et enclenche la poignée, emporté par un élan d'impatience, enfin me voilà devant à ce qui sera dès à présent ma maison, ma nouvelle maison. Je rentre et referme la porte derrière moi, ne prenant même pas le temps d'admirer la déco, balançant mon sac dans un coin de la pièce et m'affale sur le divan, poussant en même temps un soupir de relâchement, profitant de ce moment plutôt agréable.
Sujet: Re: KARL IVARSSON - ROOM. Jeu 21 Juil - 19:26
make yourself at home.
••• Mes paupières s'étaient fermées, en un instant je m'étais endormi à poings fermés. Après, le vide. Un sommeil profond ne laisse jamais aucune trace, enfin si, de vieilles marques rouges sur la joue qui s'était reposée sur mon bras droit, simplement ce genre de traces. Peut-être que j'ai rêvé mais impossible de m'en souvenir à mon réveil quand un bruit me fait de nouveaux ouvrir les yeux après que mon corps ait subit un léger sursaut. Si ma première sieste ici s'est avérée finalement douce et légère, le réveil l'est moins et ça risque de ne pas être bénéfique pour celui ou celle qui est en train de faire du bordel à l'instant où je constate que je suis allongé confortablement depuis une bonne dizaine d'heures en jetant un vif coup d’œil sur mon portable. J'avais pas pioncé comme ça depuis longtemps, et j'aurais préférer sortir autrement de cet agréable assoupissement. Je me redresse calmement, retrouve une position assise sur le divan et dépose mes coudes sur mes cuisses avant de planter ma tête entre mes mains, prenant conscience au même moment qu'une odeur nauséabonde se dégage de mon épiderme et qu'une douche commence à être sérieusement envisageable. Sauf que les bruits se répètent et sont même étrangement proches alors je me lève et pointe mon regard vers la source de tous ces parasites sonores. Et là, je vois cette fille qui pose ses affaires et se met directement à son aise, sans pression, aucune.
Ça va ? Tu veux que je te donnes un coup de main ?
Demandais-je avec une ironie plutôt lisible pour souligner le fait qu'elle me dérangeais et qu'elle n'avait absolument rien à faire ici. Comment peut-on réussir à se tromper de loge quand les noms sont indiqués sur les portes, comment peut-on réussir à être conne à ce point ? C'est ce qui me traversa l'esprit juste après lui avoir adressé la parole.
Sujet: Re: KARL IVARSSON - ROOM. Ven 22 Juil - 1:21
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••• C'est seulement après mes propos qu'elle remarque ma présence, madame étant bien trop occupée à déballer ses biens sous mon regard consterné, mais il fallait en plus que j'écoute également ses remarques plutôt désobligeantes à l'égard de ma loge, un "taudis" selon ses dires, putain, il existe des gens qui s'emmerdent vraiment pas, ils viennent chez toi et s'ils peuvent au passage lâcher un petit commentaire négatif sur la déco, ils ne vont pas se gêner évidemment. Sur le coup je prie pour que ça ne soit qu'un cauchemar, c'est bien trop gros pour être vrai, d'autant plus lorsque j'apprends qu'elle possède le double des clés, moi qui pensais qu'il n'y avait qu'une seule clé par loge, j'ai l'impression que je ne suis pas au bout de mes surprises dans cette fédération. Et alors que je suis obligé de me faire entendre pour qu'elle s'aperçoive enfin qu'elle n'est pas seule dans la pièce, je ne tarde pas à connaître le pourquoi du comment elle se trouve ici. Quoi ? Donc ce n'est pas elle qui est trop conne, mais ce sont bel et bien les membres du personnel qui sont complètement incompétents. Là, j'suis pas plus rassuré, c'est même pire. D'après mes souvenirs j'ai jamais demandé une coloc' pouvant ainsi rentrer et sortir quotidiennement de ce qui est depuis peu mon espace personnel.
Et bien, non. Je ne suis pas un ancien lutteur, d'ailleurs c'est l'inverse, je viens d'arriver. C'est moi qui suit désolé car tu peux pas rester ici ma grande, faut que tu vois ça avec la direction, parce qu'ils ont merdé apparemment.
Sujet: Re: KARL IVARSSON - ROOM. Ven 22 Juil - 2:43
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••• Heureusement, elle se montre coopérative, elle ne semble pas vouloir provoquer ou insister, elle a immédiatement compris que ça lui permettait d'éviter de s'engager sur le terrain des emmerdes, bonne initiative. Elle est en tort et elle s'en est rendu compte toute seule comme une grande, ça m'allège et m'apaise jusqu'à ce que je remarque cette mine embarrassée, cette bouille, le piège absolu, le truc qui me rend à nouveau tendu, avec elle, car elle a pas l'air bien non plus, j'suis pris quasiment dans une situation d'empathie dont je ne peux me défaire face à cette expression de chaton tout triste, il faudrait être inhumain pour ne pas se retrouver à deux doigts de craquer. Sauf que j'suis pas dupe. Je finis quand même par revenir à la raison après quelques secondes de bug, d'accord je viens de me lever et forcément, n'ayant pas encore totalement les idées claires j'ai faillis me faire avoir, mais nan. Impossible qu'elle ait fait attention à ce court moment de vulnérabilité de ma part, puisque continuant d'essayer à joindre la direction avec son téléphone, et tant mieux. Au premier abord, rien n'y fait, je devine aussitôt que personne ne répond à l'appareil au vu de sa réaction quelque peu excessive, plus attendris que tout à l'heure je me demande alors comment je vais la faire sortir de là pour retrouver la tranquillité, et en même temps ça me ferait de la peine qu'elle soit désormais SDF. Me voilà partagé, impossible de faire un choix, alors je cherche rapidement une solution à son problème mais j'ai pas grand chose.
J'imagine que ça répond pas. C'est bon, c'est pas grave, te mets pas dans un état pareil, ça sert à rien. On va trouver une solution. J'sais pas, tu connais personne ici qui pourrait t'héberger en attendant que tu puisses contacter la direction ?
Sujet: Re: KARL IVARSSON - ROOM. Ven 22 Juil - 18:05
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••• Elle lâche un petit rire et me fait savoir qu'elle n'est pas véritablement du genre à faire copain-copain avec les autres lutteurs et lutteuses, ce que je peux évidemment comprendre sauf que là j'aurais préféré qu'elle le soit, question d'arrangement parce que justement j'suis pas plus sociable qu'elle et que j'ai autre chose à foutre que de perdre mon temps avec une demoiselle en détresse. Et c'est pas ce visage angélique et ces magnifiques dessins encrés sur sa peau qui me feront changer d'avis. Bon, j'vais pas non plus la foutre dehors avec le bottage de cul en prime, c'est bon ça va j'suis pas cruel non plus et du coup je me creuse les méninges, une nouvelle fois, pour trouver une idée qui cette fois-ci nous permettrait d'en finir avec ces toutes ces conneries.
Je vois ... Bah j'pense que je peux t'aider à trouver ta loge sinon. Je sais que tu n'as pas les bonnes clés mais je peux défoncer la serrure et au pire t'appelleras un serrurier dès que tu en auras l'occasion, puis voilà ça sera réglé.
Avant de lui délivrer un premier faux sourire qui se veut amical en ayant intérieurement une certaine crainte vis-à-vis de ce qu'elle serait capable de trouver comme excuse pour pouvoir me faire chier plus longtemps.
Dernière édition par Nellou' le Ven 22 Juil - 22:54, édité 1 fois
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Sujet: Re: KARL IVARSSON - ROOM. Ven 22 Juil - 22:40
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••• Quoi ? C'est si cher que ça un serrurier, vraiment ? J'éprouve beaucoup de mal à la croire mais n'ayant jamais eu à faire à un serrurier jusqu'à présent, j'ignore complètement le prix d'un changement de serrure. De toute façon je ne suis pas mieux qu'elle financièrement, j'suis à sec aussi. Je tente de trouver par tous les moyens, une solution alors je l'interroge, je me dis que quoiqu'il en soit elle doit forcément s'y connaitre mieux que moi, vu que je ne suis qu'un "petit nouveau" dans le métier.
C'est pas le genre de trucs qui sont au frais de la direction normalement ?
Sujet: Re: KARL IVARSSON - ROOM. Dim 24 Juil - 17:47
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••• Je n'aime pas vraiment la tournure que prennent les choses, je ne sais toujours pas qui est au sommet de la hiérarchie ici mais quelque chose me dit que je ne vais pas tarder à rencontrer cet(te) incapable incompétent(e) qui est responsable de toute cette merde. Je pousse un léger soupir et me dirige vers la cuisine quittant ainsi la brune de mon champ de vision pour me servir un verre d'eau fraîche, ma bouche devenant sérieusement pâteuse et ressentant le besoin de me rafraîchir les idées. Je ne lui propose rien, elle pourrait prendre la confiance et se mettre à son aise si c'était le cas, puis sans me retourner je la laisse me donner une proposition.
Qu'est-ce qu'on fait alors ? T'as bien une idée derrière la tête non ?
Sujet: Re: KARL IVARSSON - ROOM. Dim 24 Juil - 18:07
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••• Vas-y je propose que tu sortes les violons aussi ça ajoutera du drama. C'est moi qui vais faire la tournée des bars et peut-être même me foutre une balle dans le crâne après pour ne pas à avoir à subir une minute de plus cette situation, gênante, chiante et si longue. Je finis mon verre et le pose dans l'évier avant de m'appuyer sur celui-ci, écoutant son histoire qui m'intéressait si peu.
Arrête tu vas me faire pleurer c'est tellement touchant ... c'est bon, t'as le double des clés de toute façon, reste là jusqu'à ce que tu puisses récupérer les clés de ta loge. J'prends le canapé.
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Sujet: Re: KARL IVARSSON - ROOM. Dim 24 Juil - 21:22
❝ NICO AND NELLOU ❞Loge de Karl.Aussi ronchon qu'un français ... à croire que c'est de ma faute si je me retrouve ici accompagné d'un barbu méchant. Zahra lève les yeux au ciel et prends ses valises en même temps pour pas les laisser sur le passage Je peux les mettre où pour pas que tu te prenne dedans et que tu m'insulte de tout les noms ? La jeune Punk avance vers la chambre, si elle doit poser quelques part ses affaires il lui criera ... Elle va pas se faire soumettre parce que c'est sa loge et que monsieur à pas eu sa pipe du matin ... Elle rentre dans la chambre de Karl où les volets sont encore fermés, une odeur nauséabonde sort du lit surement rempli de sa transpiration et la brunette tire une sale tête en sentant ça et va directement ouvrir la fenêtre et les volets, c'est elle qui dort ici ce soir alors il va pas gueuler le clochard, juste pour le faire chier elle passera une semaine . 2981 12289 0
Dernière édition par Nellou' le Lun 25 Juil - 0:36, édité 1 fois
••• Son sourire résume parfaitement ses intentions de départ et j'avais bien compris que l'on en aurait eu pour quelques heures encore de "négociation" si je n'avais pas cédé, faute d'avoir eu de meilleures solutions sur le coup. Le problème, c'est qu'elle m'a réellement foutu de mauvaise humeur à m'avoir réveillé pour en plus prendre l'entière possession de ma chambre à coucher ça fait beaucoup en peu de temps. Elle m'a prit pour un agent immobilier ou elle se paie ma gueule, elle veut que je lui fasse visiter, mais bien sûr, et après je t'invites au resto et on va nager avec les dauphins juste après la digestion.
Pardon ? Tu veux aussi que je te tiennes la main pour traverser la route peut-être ? Non, si tu veux visiter, tu te démerdes, normalement tu devrais y arriver comme une grande si j'ai pas trop surestimé la situation.
Le plus tôt possible ? J'aurais préféré entendre demain, je sais pas si je serais capable de la supporter plusieurs jours, en tout cas c'est le type d'entraînement qui pourrait me préparer plus efficacement que de simples exercices physiques, tellement la tâche paraît insurmontable sur le papier. Si je tiens le coup, donnez-moi le titre mondial, tout de suite.
❝ NICO AND NELLOU ❞Loge de Karl.Aussi ronchon qu'un français ... à croire que c'est de ma faute si je me retrouve ici accompagné d'un barbu méchant. Zahra lève les yeux au ciel et prends ses valises en même temps pour pas les laisser sur le passage Je peux les mettre où pour pas que tu te prenne dedans et que tu m'insulte de tout les noms ? La jeune Punk avance vers la chambre, si elle doit poser quelques part ses affaires il lui criera ... Elle va pas se faire soumettre parce que c'est sa loge et que monsieur à pas eu sa pipe du matin ... Elle rentre dans la chambre de Karl où les volets sont encore fermés, une odeur nauséabonde sort du lit surement rempli de sa transpiration et la brunette tire une sale tête en sentant ça et va directement ouvrir la fenêtre et les volets, c'est elle qui dort ici ce soir alors il va pas gueuler le clochard, juste pour le faire chier elle passera une semaine . 2981 12289 0
••• Elle va réussir à devenir la victime de l'histoire, bravo, quel talent de comédienne remarquable, est-ce que je dois lui rappeler que c'est moi la victime ? Putain, si tu ne trouves pas rapidement un moyen d'atteindre ta loge, c'est pas un seul barbu "méchant" que tu vas côtoyer mais plusieurs dans les rues crades, sombres et peu rassurantes pour un bout de femme comme toi. Et plus tu l'ouvres plus j'suis tenté à te foutre dehors. Rien à foutre que ce soit de sa faute ou non, on ne s'invite pas là où on ne l'est pas.
Écoute, si t'es pas contente la porte est grande ouverte tu sais.
Avec un léger sourire en coin lui indiquant la porte avec le bras. Si elle voulait que je lui fasse du vent avec un éventail et que je lui passe les grappes de raisin alors elle s'est trompé d'endroit.
Dans un endroit où je ne risque pas de me prendre les pieds dedans, sachant que j'irais partout où tu ne seras pas.
••• Attention, nous avons affaire à une rebelle d'un rang très élevé, ce majeur levé en est le parfait exemple, celle-ci représente une menace incroyablement fourbe à mon égard, je crois. Et si elle se plaint de la chambre et de son odeur qu'elle sache que je n'y est toujours pas mis les pieds jusqu'à maintenant, ayant dormi sur le divan dès mon arrivée, cette odeur n'est manifestement pas la mienne. Ce qui ne m'empêche pas pour autant d'ignorer les propos qu'elle crie et dont je ne comprends qu'un mot sur deux pour m'enfermer dans la salle de bain avec des vêtements et des serviettes propres, pour ensuite pouvoir me détendre, enfin, avec une longue douche.
Sujet: Re: KARL IVARSSON - ROOM. Mar 26 Juil - 5:14
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••• Du silence, du calme et de la sérénité, tout ce qu'il me fallait après ce réveil plus ou moins agité. En l'espace d'un instant me voilà quasiment aux anges n'entendant plus le lit grincer sous le poids de la jeune femme, je ferme les yeux et profite de cet épisode de quiétude comme je sais que ces instants seront désormais rares et donc, précieux. Je ne distingue plus que le son de l'eau qui s'écoule jusqu'à mes pieds, le paisible succède au pénible et malgré tout, une pensée revient rapidement me troubler l'esprit. Et j'imagine alors avec conviction que tout ça n'est en fait qu'un semblant de tranquillité, peut-être a-t-elle encore fait quelque chose qui va me déplaire, me pousser définitivement à bout ? Non, un raisonnement bien plus agréable suit : Elle est partie ayant enfin trouvait une solution à son soucis de logement ou par peur de trop en baver si ma colère se décuple. L'hypothèse du départ me plaît pas mal et n'étant plus dérangé depuis plus de quinze minutes déjà, je commence à y croire, à espérer, je stoppe le robinet d'eau chaude et m'essuie légèrement les cheveux ainsi que le haut du corps, enroule la serviette autour de ma taille avant de saisir la poignée de la porte et faire sortir ma tête de la pièce pour comprendre ce calme soudain.
Sujet: Re: KARL IVARSSON - ROOM. Mar 26 Juil - 21:46
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••• Ma main reste bloquée sur la poignée de la porte durant un petit moment avant que je ne lâche celle-ci et avance avec prudence vers la chambre ne sachant pas véritablement à quoi m'attendre. J'aperçois quelques-unes de ses affaires et constate avec déception qu'elle est toujours là, allongée, endormie, au centre du lit. Ayant la réponse à ma question je m'apprête à retourner dans la salle de bain pour finir de m'essuyer et me vêtir mais voilà que je sens un truc se glisser sous mon talon que je traîne avec moi sans le vouloir après avoir effectué deux pas. Du coin de l’œil je m'aperçois qu'il s'agit d'un de mes t-shirts et me demande aussitôt ce qu'il fait là, par terre, accroché à mon pied. Il ne m'en faut pas plus pour en venir à la conclusion à laquelle j'aurais dû m'attendre, c'est elle qui a touché à mes affaires et à semble-t-il oublié de remettre ce t-shirt à sa place. Je reviens dans la chambre avec un sourire amusé en voyant cet effort qu'elle produisait, à faire semblant de dormir, les paupières fermées mais tremblantes, presque entrouvertes. J'attrape le morceau de tissu à mes pieds et le balance sur son visage pour l'aider à se "réveiller".
Je ne sais pas ce que tu cherchais mais si tu ne veux pas avoir des problèmes range-moi ça tout de suite s'il te plaît.
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